De plus en plus de jeunes personnes se lancent dans la création d’entreprise. Allant des technologies high-tech à la création de nouveaux services tels que Deliveroo, les jeunes esprits bouillonnent, faisant preuve de toujours plus de créativité afin de créer de nouveaux concepts viables et rentables. Pourtant, cela n’a pas toujours été le cas.
La création d’une société est un processus long et incertain. Long car, du germe de l’idée à la mise en place de la structure, cela peut prendre du temps et incertain car, le retour sur investissement n’est jamais garanti. Pourtant, quelques audacieux tentent leur chance avec l’espoir de laisser une trace dans la société. C’est le cas de créateurs tels que Ishara Wa Afrika, Bounjahi ou encore Midnight Clothing. Leurs points communs ? Ils ont entre la vingtaine et la trentaine et essaient de développer leur marque de vêtements.
Immersion dans le monde de la start-up…
Edwin Glorieux, responsable marketing et communication de Midnight Clothing nous explique les raisons pour lesquelles ils se sont lancés dans cette aventure.
« On en avait marre d’aller chez H&M, Zara… »
« Pourquoi on a créé une marque ? C’est parce qu’on en avait marre d’aller chez H&M, Zara… Et puis, on était sur Instagram, où tu vois tout le temps des vêtements cools mais tu ne sais pas comment les avoir… »
Ainsi, l’entreprise est le fruit de l’envie de redéfinir la mode selon ses propres critères en créant directement quelque chose susceptible de combler un besoin pour lequel il n’existe pas de réponse. Le second motif vient du marché lui-même. « A l’époque il y avait Maison Ricci encore comme marque qui était notre seul concurrent, sans faire les types… » « On se disait qu’il n’y avait que lui et, avoir le monopole c’est un peu bizarre, on s’est dit qu’il faudrait faire notre truc. »
Pourtant, l’échec représente une donnée non négligeable. En effet, sur le seul mois de juillet 2017, 508 entreprises belges ont déposé le bilan et, le taux de faillite a augmenté de 9,7% par rapport à la même période de l’année précédente selon la Direction générale statistique Statistics Belgium. Ces chiffres expliquent très certainement pourquoi la fondation d’une société n’est pas aussi simple (au-delà des normes légales à respecter). Edwin Glorieux nous explique encore : «… On était justement en école de commerce, on doit appliquer ce qu’on voit en cours et voir si ça fonctionne. On a eu la chance d’avoir l’aide de tous nos profs. A chaque fois, je restais et je leur demandais les problèmes qu’on rencontrait et il nous expliquait comment ça se passait. »
Pull à capuche by Midnight Clothing, Midnight Clothing
Ne pas hésiter à s’entourer et poser des questions apparaît comme une nécessité dès lors que le projet veut être mené à bien. D’autres qualités doivent également prévaloir selon le responsable marketing et communication. « La qualité que tout jeune entrepreneur doit avoir, c’est du courage et de la patience car c’est une galère. Plus d’une fois tu as envie d’abandonner, le conseil que je peux donner c’est qu’il faut oser et ce assez tôt parce que les générations d’après, elles arrivent et eux ils en ont rien à faire, ils ont déjà des projets … Asahd a produit l’album de DJ Khaled hein ! »
Au final, même si la peur de l’inconnu peut empêcher de fonder une société, il ne faut pas hésiter car de l’échec naît l’expérience. Et de l’expérience naît la réussite. Maintenant, qui veut devenir millionnaire ?
DeAndre
Sources:
https://www.instagram.com/midnightclothingclub/?hl=fr
https://www.midnightclothingclub.com/
https://www.facebook.com/pg/MidnightClothingBrussels/shop/?rid=291539507876118&rt=6
BINAKUKO 