Ça y est ! Après deux ans d’absence pour raisons pandémiques, le fameux Gala refait son grand retour pour fêter ses 10 ans. Et pour célébrer cette anniversaire, une mini-série d’articles sur l’événement est prévue pour les prochaines semaines. Au programme : présentation de l’histoire du Gala, explications du thème de l’année, interviews de responsables,… Et pour ce premier épisode, ce sont les co-responsables du département culture qui ont été interviewées : Gloria Soton et Nelly Fataki.
Mais avant d’entamer la rencontre, commençons par présenter le Gala !
Le Gala fête ses 10 ans, mais ce n’est que sa quatrième édition en tant que Gala. En effet, de 2012 à 2016, il s’appelait Diner Jambo. L’idée de cet événement est de promouvoir les valeurs du Binabi, tout en passant un bon moment avec des personnes internes ou externes au cercle. Toutes les valeurs sont présentées sous un thème : cette année, c’est Héroïnes d’Afrique et de la diaspora. Ce thème, qui se veut afroféministe, a été important pour Gloria et Nelly.
Mais d’ailleurs, qui sont-elles ?
Gloria, étudiante en Master de Sciences et Gestion de l’Environnement, est co-responsable du département Culture avec Nelly Fataki, qui est étudiante en Master de Management Sciences. Le Gala fait partie des nombreux événements qu’elles ont été amenés à organiser, mais ce projet diffère des autres dans le rôle qu’elles y tiennent.

Quel est votre rôle au sein du projet Gala et en quoi consiste-t-il ?
En tant que co-responsable du département culture, notre rôle premier consiste à superviser le projet Gala. Pour nous aider dans cette tâche, deux chefs de projets ont été choisis afin de nous assister dans toutes les prises de décisions et les autres étapes de l’organisation. Cette année, nous avons eu la chance d’être assistées par Kallyam et Nossam.
Le Gala, étant le plus grand événement du Binabi, ne peut pas être géré de la même manière que les autres évènements. Pour ce faire, il a fallu mettre en place une gestion des opérations minutieuse. Nous avons donc subdiviser les tâches en pôle et déléguer ensuite ces pôles à des membres motivé.e.s et impliqué.e.s au sein du cercle. Chacun de ces pôles a un.e responsable, que nous avions choisis préalablement via des mini-interviews. Une autre de nos tâches est de coordonner chacun de ses pôles et de veiller à ce que tout se passe au mieux pour chacun d’entre eux.
Aussi, il y a une réelle volonté de transmission. Il est important que les prochaines générations puissent s’approprier les différentes manières de gérer de tels évènements. En plus de cela, nous aimerions les voir évoluer et les challenger constamment afin qu’ils puissent acquérir de nouvelles compétences – qu’ils n’auraient peut-être jamais eu la chance de développer ailleurs.
Enfin, nous sommes celles qui font le lien entre le projet Gala et le reste des membres du Binabi, dont le comité. D’ailleurs, c’est avec l’aide de ce dernier que nous avons choisis le thème du Gala de cette année.
Qu’est-ce que vous appréciez le plus dans votre rôle ?
Gloria : Le fait d’apprendre ; je ne connaissais pas le secteur de l’événementiel auparavant. Le fait d’avoir été co-responsable du département culture m’avait déjà permis de le découvrir. Mais cet événement n’est pas comparable aux autres que j’ai pu organisés cette année (conférences, café littéraire, Binabi CUP, etc.). Il y aura des prestataires d’animation, des traiteurs, de la décoration pour la salle… C’est un plus pour moi, aussi bien sur le plan personnel que peut-être professionnel. C’est fou de voir la quantité de travail qui se fait en amont d’un tel événement, sans compter le nombre d’invités le jour-j. L’événementiel est un vrai défi, qui m’a fait sortir de ma zone de confort. Et c’est ça aussi le Binabi, c’est de se dépasser là où on ne pensait pas le faire.
Nelly : En tant qu’étudiante en gestion, j’ai déjà cette petite tendance à leader autour de moi. Je suis quelqu’un qui aime beaucoup gérer des projets, me fixer des objectifs que je vais essayer d’atteindre à tout prix. Et me lancer dans ce projet m’a permis de tester mes capacités à faire cela, de découvrir mes forces et de me rendre compte de mes faiblesses. J’aime le fait de pouvoir m’améliorer, tout en acquérant de nouvelles compétences et en apprenant encore un peu plus sur moi-même. Et j’ai pu découvrir de nouvelles facettes de moi qui m’ont donné envie d’étendre mes possibilités de carrière et les diversifier.
Quelles sont les difficultés auxquelles tu as dû faire face ?
Gloria : La charge de travail ; il faut réussir à gérer son emploi du temps tout en coordonnant tous les pôles. Nous avons également un rétroplanning à suivre pour éviter quelconque retard d’organisation. L’autre difficulté est de contacter les prestataires ; certains ne sont pas très disponibles, d’autres ne répondent pas.
Nelly : L’équilibre vie privée-Binabi; associer la gestion du département culture qui doit continuer de tourner et d’un projet gala (qui est, finalement, un département aussi), à une année de master 2 avec un mémoire. Cela a demandé une bonne organisation et une gestion du temps en permanence, et ce même si j’aie déjà aidé à l’organisation d’une autre édition du Gala en tant que trésorière. Une autre difficulté que j’ai dû affronter est le fait de faire face à mes propres défauts, dont l’impulsivité. Quand les choses ne vont pas dans mon sens, je peux me facilement me braquer et être froide, ou prendre les choses en main toute seule. Parfois, j’ai tendance à ne pas laisser le temps aux autres d’apprendre ou de s’expliquer.
As-tu déjà participé à une édition précédente du Gala Binabi ?
Gloria : Non, je n’ai jamais participé à une seule édition du Gala puisque je suis arrivée au Binabi l’année dernière, en période de pandémie qui plus est (et donc, pas de Gala durant cette période). Ma première participation concorde donc avec ma première fois en tant qu’organisatrice du Gala ! J’ai tellement hâte d’y être, pour découvrir le résultat du travail de toute l’équipe, rencontrer plein de nouvelles personnes… Mais en même temps, je crois que je ne me rends pas encore compte de l’ampleur qu’aura l’événement. J’ai pourtant entendu beaucoup d’échos de personnes ayant déjà participé ; c’est le plus gros événement du cercle, il y a beaucoup de monde sur place, une très bonne ambiance. Et cette année, le fait que cela se passe en juin sera le moment de se retrouver après la période des examens.
Nelly : Oui, à plusieurs reprises : j’ai déjà assisté à plusieurs « Diner Jambo » et à la dernière édition du Gala qui s’était tenue en mars 2019. J’y ai passé de bons moments. Ce que j’apprécie le plus, c’est que quand on est dans l’organisation, on peut voir le fruit de son travail. Et que malgré le fait qu’il puisse y avoir des imperfections en coulisse, les invités y passent toujours un bon moment. L’autre point que j’apprécie, c’est le fait de voir la jeunesse afrodescendante se réunir pour une cause commune. Qu’elle soit prête à s’investir pour soutenir le projet. J’ai hâte d’y être pour voir le fruit de mon travail – et pour pouvoir souffler aussi !
Quel argument donnerais-tu à quelqu’un qui hésite à venir Gala ?
Si tu aimes les cultures africaines et que tu veux en savoir plus… Si tu t’intéresses aux héroïnes africaines et de la diaspora, et que tu souhaites en découvrir plus… Si tu te sens lié.e aux valeurs du Binabi d’une quelconque manière… Et si tu aimes faire la fête et rencontrer d’autres personnes… Alors n’hésite, prends tes places et viens au Gala !
Le Gala Binabi 2022 se tiendra le 24 juin prochain, au Birmingham Palace. Pour plus d’infos et pour réserver vos tickets pour le Gala Binabi 2022 :
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